Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/447

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roi, et dans l’ombre autre chose à la reine ; car nous devons remarquer que tous ces projets de vengeance et de sang, ont été cimentés par les faveurs de l’amour. D’Affri succéda à Lafayette, et goûta le plaisir d’être préféré à un monarque ; le boudoir du bord de l’eau fut visité aussi par lui, et l’amour reçut ses sacrifices dans cet endroit enchanteur. Si Antoinette n’eût joint à cette ardeur lubrique les plus horribles forfaits, la narration de sa vie ne seroit qu’un roman voluptueux, qui feroit sourire l’indifférence même. Mais ces forfaits sont unis si fortement à ces intrigues galantes, que nous n’avons pu les séparer.

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