Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/459

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trahison. Le roi, relégué au Temple, n’en parut point affligé ; la reine, seule, fut affectée, et chercha à se consoler de tant de revers, par quelques momens de lubricité ; Lafayette n’étoit plus là pour lui faire partager sa flamme ; il ne lui restoit que des femmes : elle passa encore quelques momens heureux dans leurs bras. Tandis qu’on travailloit aux logemens de la tour, on les laissa dans le pavillon. La reine avoit ses bonnes amies logées tout auprès d’elle ; elle en profita, et leurs mains légères carressoient avec graces et dextérité, ce réduit aimable, où tant de héros logèrent l’arbre de vie. La reine, pendant

  Tom. III. IVe. Partie.
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