Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/464

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trois graces, et nos curieux les virent s’agiter sans ordre, sans mesure, et tomber dans ce doux abattement, qui annonce la fin du sacrifice. Elles parurent être sans connoissance pendant quelques momens.

Le membre postiche contrastoit pittoresquement, par sa couleur, avec l’ébène du poil de nos championnes, et le ruban, couleur cerise, prêtoit de nouveaux agrémens aux contours, gracieusemens dessinés, de nos modernes Vénus.

La reine, les jambes élevées, découvroit aux regards de nos curieux, les endroits enchanteurs qui avoient reçu tant d’hommages. Une jupe rose, nuancée agréa-