Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/470

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Nous ne doutons point que dans l’asyle sombre, que lui offre son alcove, elle ne fasse encore quelques légers sacrifices à l’amour, étant réduite à ce seul expédient. Pour son mari, il joue la philosophie ; il ne boit plus, il traduit, tant bien que mal, les auteurs latins, et recommence son éducation, pour, sans doute, si la nation lui fait grace, avoir la même ressource qu’eut Denis, tyran de Syracuse, qui se fit maître d’école en descendant du trône.

Louis se fit apporter une ample provision de livres, et s’est réservé le soin de les classer et d’en former sa bibliothèque ; on

lui