Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/483

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n’ai pu te résister, comme mon devoir me l’ordonnoit. Malgré mon trouble, mon embarras, j’ai bien senti que tu allois loin, et pour cette fois je crois, que tu te punis toi-même, car, à coup sûr, il te viendra un neveu de cette aventure ; c’est alors que je rirai de ton imprudence : mal y veut, mal y tourne, dit un ancien proverbe. Si mon mari ne peut me rien faire, est-ce à toi de le suppléer ? Déjà j’ai eu occasion de te gourmander pour une imprudence, pas tout-à-fait si forte que celle-ci, mais qui n’en étoit pas moins imprudence ; dans ma loge à l’opéra, oser glisser une main libertine, et pénétrer dans le

  Tome III. IVe. Partie.
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