Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/486

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Je te baise un million de fois, et j’attends, avec l’impatience d’un amour extrême, l’heure du berger...... Adieu, adieu ; à ce soir.....

Toujours au Comte d’Artois.

Tu avois bien deviné sur la jalousie de ta femme, elle m’a touché hier quelque chose de notre intelligence. J’ai fait la sourde oreille, et n’ai point paru comprendre. Notre station, dans l’allée des tilleuls, nous a vendus ; elle a été trop longue, et tu m’a mis dans un état, en vérité, qu’il ne falloit pas être sorcier pour deviner ce qui venoit de se passer. Heureusement que j’avois eu la précaution de faire boire