Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/472

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Pour aage, d’y faire devoir, Chascun scet bien apparcevoir Que pou cour ce tost se rappaise ; Monstrer on doit qu’il en desplaise

RONDEAU CLXXXVI. Réponse par Orléans. A quiconques plaise, ou desplaise, Quant Vieillesse vient les gens prendre, Il convient à elle se rendre Et endurer tout son malaise. Nul ne peut faire son devoir De garder d’Amours l’observance, Quant, avecques son bon vouloir, Il a povreté de puissance. Plus n’en dy, mieulx vault que m’en taise, Car j’en ay à vendre et revendre ; Ung chascun doit son fait entendre ; Qui ne peut, ne peut, si s’appaise, A quiconques plaise, ou desplaise.

RONDEAU CLXXXVII. Celle que je ne sçay nommer Com à mon gré desireroye, Ce jour de l’an, de biens et joye Plaise à Dieu de vous estrener. S’amie vous vueil appeller, Trop simple nom vous bailleroye. Celle que je ne sçay nommer