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sis, caressoit son chien dans un coin de la chambre. Sa mere s’approche de lui et lui demande s’il consent à s’absenter pendant quelque tems et à faire un voyage ? Théobald se leve, fait quelques pas et se rapprochant de sa mere : oui, dit-il, j’y consens, ma bonne, ma tendre, mon aimable mere ; oui, j’y consens, quoiqu’il m’en coûte infiniment de vous quitter. Souvenez-vous que vous m’avez dit : je m’attache beaucoup à elle. Pardonnez et aimez-moi. Il ne faut pas qu’il revoye sa Circé, dit Mme. de Stolzheim. Non, sans doute, dit le Baron ; il faut qu’il parte ce soir même, et que jusques-là il ne sorte pas du château. Ni son Henri non plus, dit Mme. de Stolzheim. Quels nobles détails ! dit Théobald avec