Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/117

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pices, recevrait un immortel éclat d’un acte d’humanité et de justice rendu cette partie des sujets de Sa Majesté, qui a si longtemps souffert et gémi dans nos colonies avec une si exemplaire patience.

« Déjà la sympathie des femmes du Royaume-Uni s’est émue en leur faveur ; plus de 600,000 d’entre elles ont inscrit leurs noms à l’adresse qui va être présentée à Sa Majesté. Elles peuvent être assurées des généreuses sympathies de la reine de la Grande-Bretagne, dont le sexe, plus encore que le nôtre, souffre du système dont nous implorons l’immédiate et complète suppression.

Signé, au nom de tous les délégués,
par R. Harward, président.


Réponse


« Monsieur, je suis charge par lord Glenelg de vous accuser réception du mémoire daté du 17 et présenté le 18 de ce mois à Sa Seigneur e par vous et d’autres personnes. Ce mémoire exprime le vœu de voir le gouvernement de Sa Majesté proposer le plus tôt possible au parlement de supprimer le système d’apprentissage des noirs aux colonies, sans qu’un comité de l’une ou l’autre chambre soit préalablement charge d’examiner comment ce système fonctionné. J’ai à vous répondre qu’après s’être consciencieusement applique depuis deux ans et demi à l’examen de cet objet, après avoir attentivement recueilli toutes les informations qu’il a pu se procurer, lord Glenelg ne pense pas qu’il y ait suffisamment lieu pour le gouvernement de Sa Majesté de proposer au parlement de modifier l’acte de