Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/97

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M


Dépêche, du 12 octobre 1835, du même aux mêmes.


Le secrétaire d’État est informé que les titres des ayants droit à l’indemnité garantie par l’État aux propriétaires des esclaves affranchis sont la proie des entremetteurs. Des alarmes sont propagées pour accroître la baisse de ces titres. Ces alarmes troublent le bon ordre. Les législatures de chaque colonie devront se hâter de décréter que toute vente, tout transfert de titre, opéré comme spéculation, ne sera reçu que pour le montant de l’avance faite par l’acheteur, plus l’intérêt de l’argent et le coût des frais auxquels aura donné lieu la réclamation. On pourrait encore stipuler, en faveur du vendeur, un moyen de recouvrer la balance lui revenant, après l’acquittement de l’avance reçue.


N


Dépêche, du 16 novembre 1835, du même aux mêmes.


Le ministre transmet à MM. les gouverneurs copie de deux lettres.

Par la première, il a demandé au secrétaire d’État des finances de proposer une allocation de 20,000 livres sterling (500,000 francs) pour l’établissement d’écoles normales primaires pour l’enseignement des noirs ; plus, une somme de 5,000 livres sterling (125,000 francs) pour l’entretien de ces écoles.