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suivent pas invariablement certaines nations de l’Occident.


23 septembre.

À une heure de l’après-midi, MM. de Contades et Mermet quittent le bord pour aller s’assurer des véritables conditions matérielles du palais (selon l’expression des Bougnos) proposé par le gouvernement japonais à l’Ambassade française.

Ces messieurs sont revenus à sept heures, après avoir rempli leur mission.

Ils ont trouvé, prête à nous recevoir, la Bonzerie qu’avait occupée le Comte Poutiatine : elle est vaste et très-propre. L’habitation qu’avait choisie lord Elgin est moins grande et serait insuffisante pour loger le personnel de notre Ambassade, dont les Japonais ont en le soin de nous demander le chiffre exact, qui leur a été donné aussitôt : vingt personnes. Ce dernier local est moins bien disposé et surtout moins propre que le premier ; de plus, il se trouve placé à quelques minutes du débarcadère, dans un quartier sale, ouvert, et non central ; et cette