très-changé ; mais il est jeune et il sera vite rétabli.
Notre interprète travaille à force aux traductions des chapitres du Traité ; le Japonais Mori-ama en fait autant.
Le temps m’a permis de sortir aujourd’hui, et j’ai pris, toujours contre l’avis de mes Ya-kou-nynns, une direction opposée à celle de mes promenades habituelles, ce qui m’a conduit, et comme observation je m’en applaudis, à un quartier voisin de la mer, que je ne crois pas avoir encore abordé, bien qu’il soit peu éloigné de notre habitation. Je finirais peut-être par me ranger à l’avis du commandant d’Osery, et à douter, malgré mon optimisme, de la bienveillance égale et générale du peuple japonais à l’endroit des étrangers, si je la jugeais sur l’échantillon de ce matin ; il est vrai que j’ai dû donner dans une populace de portefaix et de marins qui encombraient des maisons de thé ; mais, en fait, toute cette populace avait fort méchante mine, l’air très-provoquant, très-insolent, et, après l’avoir