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sortes. Ce gros bourg a cependant, dit-on, soixante mille habitants.

Demain, je profiterai des offres de M. de Kattendycke ; je descendrai à terre, avec l’espoir d’avoir ici mes mouvements libres de tout Ya-kou-nynn.


17 octobre.

Nous avons, mouillées à nos côtés, trois frégates, deux américaines et une russe ; il ne manque qu’un navire anglais pour que les quatre grandes puissances du monde soient représentées dans la rade de Nagha-saki. La station hollandaise ne se compose que d’un brick ; car je ne compte pas un second brick sorti des chantiers de la Hollande, offert par le roi Guillaume à l’empereur du Japon, et sur lequel M. de Kattendycke a établi une école de marine pour de jeunes Japonais. Il est très-content de ses élèves, dont l’aptitude pour les sciences exactes est, à ce qu’il paraît, surprenante. M. Duncker-Curtius, comme, du reste, toute la colonie hollandaise de Nagha-saki, habite l’îlot de Désima, îlot en forme d’éventail, séparé de la