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Shang-haï, aout 1858.
À M. le Vte  de La GUÉRONNIÈRE.

Puisqu’il est convenu entre nous que, toujours et quand même, vous ferez bon accueil à mes notes, quel que puisse être leur décousu, je les reprends où je les ai laissées. Nous quittions Tien-Tsin, le Traité ratifié à Pé-king était déjà en route pour la France ; le dernier soldat français avait évacué les forts de Ta-kou, cinq grands ports de la Chine allaient être ouverts au commerce de l’Europe, et nationalités comme religions chrétiennes trouveraient désormais liberté d’action et protection là où elles n’avaient rencontré, dans le passé, qu’entraves ou persécutions. Le but était atteint dans le présent ; il était donc permis de se reposer un peu.

Mais quittant le Nord de la Chine, peut-être pour