Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/364

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

inutile depuis la réunion des Chinois et des Tartares. Ceux-ci ne l’avaient point forcée. Ils furent appelés dans l’intérieur de la Chine pour chasser du trône l’usurpateur Licong-tse : il fut vaincu, chassé et disparut pour toujours ; mais le Tartare vainqueur prit sa place.

(Histoire générale de la Chine, ou Annales de cet Empire, traduites du texte chinois, par le feu Père Joseph-Anne-Marie de Mayriac de Mailla ; rédigé par M. l’abbé Grosier, chanoine de Saint-Louis du Louvre. Vol. XIII, p. 452 et 453.)

______


Ce grand et vaste royaume de la Chine, dont Ptolémée a connu le nom et ignoré la puissance, semble être celui même que Marc-Antoine a nommé la province de Mangi.

(Chine ou grand camp de Tartarie, par les sieurs Pierre de Goyer et Jacob de Keyser, vol. I, p. 38.)

(Vol. I, p. 39.) Quant à l’origine du mot de chinois ou sinois, Stéphane l’a prise de la ville métropolitaine de ces peuples nommée Siné, dont parle Marcian en ses Navigations, d’où l’on présume que le mot de Thinœ, mentionné par Ptolémée et Strabon, est corrompu, et qu’au lieu de Thinœ on devait lire Chinœ ou Sinœ. Le P. Xavier, jésuite, en une Épître indienne de l’an 1552, par laquelle