Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 5.djvu/265

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Le séjour de Constantinople me pesait. Je n’aime à visiter que les lieux embellis par les vertus ou par les arts, et je ne trouvais dans cette patrie des Phocas et des Bajazet ni les unes ni les autres. Mes souhaits furent bientôt remplis, car nous levâmes l’ancre le jour même de mon embarquement, à quatre heures du soir. Nous déployâmes la voile au vent du nord, et nous voguâmes vers Jérusalem sous la bannière de la croix, qui flottait aux mâts de notre vaisseau.



Notes


1. Espèce de chêne. (N.d.A.)

2. Je suis l’opinion commune ; mais il est possible que Pline et Solin se soient trompés. D’après le témoignage de Tibulle, d’Horace, etc., la gaze de soie se faisait à Cos, et non pas à Céos. (N.d.A.)

3. M. Pengali était malheureusement attaqué de la pierre. (N.d.A.)

4. Une espèce de vipère nommée tenia était originaire de Ténos. L’île fut appelée dans l’origine Ophissa et Hydrussa, à cause de ses serpents. (N.d.A.)

5. Il n’y a que les paysans grecs de l’île de Chio qui aient, en Turquie, le privilège de sonner les cloches. Ils doivent ce privilège et plusieurs autres à la culture de l’arbre à mastic. Voyez le Mémoire de M. Galland, dans l’ouvrage de M. de Choiseul. (N.d.A.)

6. Olim Œnussae. (N.d.A.)

7. Le turban et le chapeau font la principale distinction des Francs et des Turcs, et dans le langage du Levant on compte par chapeaux et par turbans. (N.d.A.)

8. Voyez Dallaway. Le grand moyen employé par le frère Louis était d’envelopper le malade dans une chemise trempée d’huile. (N.d.A.)

9. Chandler en fait pourtant une description assez poétique, quoiqu’il se moque des poètes et des peintres qui se sont avisés de donner des eaux à l’Ilissus. Il fait couler le Mélès derrière le château. La carte de Smyrne de M. de Choiseul marque aussi le cours du fleuve, père d’Homère. Comment se fait-il qu’avec toute l’imagination qu’on me suppose, je n’aie pu voir en Grèce ce que tant d’illustres et graves voyageurs y ont vu ? J’ai un maudit amour de la vérité et une crainte de dire ce qui n’est pas qui l’emportent en moi sur toute autre considération. (N.d.A.)

10. Vie d’Homère, traduction de M. Larcher. (N.d.A.)

11. M. de Choiseul est le seul qui la nomme. Tournefort parle d’une montagne appelée Kircagan. Paul Lucas, Pococke, Chandler, Spon, Smith, Dallaway, ne disent rien de Kircagach. D’Anville la passe sous silence. Les Mémoires de Peyssonel n’en parlent pas. Si elle se trouve dans quelques-uns des innombrables voyages en Orient, c’est d’une manière très obscure et qui échappe entièrement à ma mémoire.

( Note des deux premières éditions.)

Kircagach se trouve, dit-on, sur une carte d’Arrowsmith. (N.d.A.)

12. Tournefort dit qu’on met le feu à ces forêts pour augmenter les pâturages, ce qui est très absurde de la part des Turcs, car le bois manque dans toute la Turquie, et les pâturages y sont abondants. (N.d.A.)

13. Pascal. (N.d.A.)

14. Je ne sais d’après quel mémoire ou quel voyageur d’Anville donne au Granique le nom d’Ousvola. La manière dont mon oreille a entendu prononcer le nom de ce fleuve, Souséverlé, se rapproche plus du nom écrit par d’Anville que Sousonghirli ou Sousurluck. ( Note des deux premières éditions.) Spon et Tournefort prennent comme moi le Sousonghirli pour le Granique. (N.d.A.)

15. Daniel. (N.d.A.)

16. Daniel. (N.d.A.)

17. Isaïe. (N.d.A.)

18. Voir la note II à la fin de l’Itinéraire.

19. Tournefort écrit Michalicie. (N.d.A.)

20. Pendant que je fais tous ces calculs, il peut exister telle géographie, tel ouvrage, où les points que je traite sont éclaircis. Cela ne fait pas que j’aie négligé ce que je devais savoir. Je dois connaître les grandes autorités : mais comment exiger que j’aie lu les nouveautés qui paraissent en Europe tous les ans ? Je n’en ai malheureusement que trop lu. Parmi les ouvrages modernes sur la géographie, je dois remarquer toutefois le Précis de la Géographie universelle, de M. Malte-Brun, ouvrage excellent, où l’on trouve une érudition très rare, une critique sage, des aperçus nouveaux, un style clair, spirituel et toujours approprié au sujet. (N.d.A.)

21. Je préfère pourtant la baie de Naples. (N.d.A.)

22. On peut consulter Etienne de Bysance ; Gylli, de Topographia Constantinopoleos ; Du Cange, Constantinopolis Christiana ; Porter, Observations on the religion, etc., of the Turks ; Mouradgea d’Ohson, Tableau de l’Empire Ottoman ; Dallaway, Constantinople ancienne et moderne ; Paul Lucas, Thévenot, Tournefort ; enfin le Voyage pittoresque de Constantinople et des rives du Bosphore, etc., etc. (N.d.A.)

23. Voir la note III à la fin de l’Itinéraire.

24. La fin malheureuse de Sélim n’a que trop justifié cette pitié. (N.d.A.)