Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 5.djvu/30

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AVERTISSEMENT.



Ce n’est point un livre, pas même une brochure, qu’on publie[1] : c’est, sous une forme particulière, le prospectus d’une souscription, et voilà pourquoi il est signé ; c’est un remercîment et une prière qu’un membre de la Société en faveur des Grecs adresse à la pitié nationale ; il remercie des dons accordés, il prie d’en apporter de nouveaux ; il élève la voix au moment de la crise de la Grèce ; et comme pour sauver ce pays les secours de la générosité des particuliers ne suffiroient peut-être pas, il cherche à procurer à une cause sacrée de plus puissants auxiliaires.

  1. La première édition de la Note sur la Grèce n’étoit en effet qu’une sorte de prospectus du comité grec, dont l’auteur étoit membre : mais les événements qui ont suivi cette première publication l’ont engagé à ajouter un avant-propos à la seconde édition et une préface à la troisième.
    (Note de l’Éditeur.)