Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/273

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AV. J.-C. 509. = OL. 67. 203

africain, si jaloux de ses droits, ne regardoit pas un pareil usage comme un crime. Peut-être avoit-il senti que de toutes les aristocraties , celle défi richesses, lorsqu'elle n'est pas portée à un trop grand excès, est la moins dangereuse en elle-même, le propriétaire ayant un intérêt personnel au maintien des lois, tandis que l'homme sans propriétés tend sans cesse , par sa nature , à bouleverser et à détruire a .

1 J'aime à me voir défendre ainsi les principes conser- vateurs de la société; je me suis assez franchement cri- tiqué, pour avoir le droit de remarquer le bien quand je le rencontre dans cet ouvrage. Je dirai donc que je n'aperçois pas dans l'Essai une seule erreur politique un pou grave, un seul principe qui dévie de ceux que je professe aujourd'hui ; partout c'est la liberté , l'égalité devant la loi, la propriété, la monarchie, le roi légitime que je réclame, tandis que les erreurs religieuses et mo- rales sont malheureusement trop nombreuses. Mais dans c<s erreurs mêmes , il n'y a rien qui ne soit racheté par quelque sentiment de charité, de bienveillance , d'humanité. J'en appelle au lecteur de bonne foi ! qu'il dise si je porte de X Essai, sous ce rapport, un juge- ment trop favorable. Nouv. Eu.

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