Je n’avais garde de perdre l’avantage que me donnait ici sur elle la révolution de Juillet. En distinguant entre les personnes, on créerait des ilotes parmi les infortunés, lesquels, pour certaines opinions politiques, ne pourraient jamais être secourus. Je me hâtai d’envoyer cent francs à ces messieurs, avec ce billet :
« Je vous remercie infiniment de vous être adressés à moi pour venir au secours de quelques pères de famille malheureux. Je m’empresse de vous envoyer la somme de cent francs : je regrette de n’avoir pas un don plus considérable à vous offrir.
« J’ai l’honneur, etc.
Le reçu suivant me fut à l’instant envoyé :
« J’ai l’honneur de vous remercier et de vous accuser réception de la somme de cent francs que vos bontés destinent à secourir les malheureux de Juillet.
« Salut et respect.