Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/193

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Je me ſuis mis heureuſement en état de venger le texte de Strabon de toutes les violences qui lui avoient été faites. Entré dans la vraie Voïe Latine, juſtement à la diſtance marquée par le Géographe, je trouvai le bout d’une autre Voïe qu’elle recevoit ; non ſans remarquer le bonheur que ces deux Voïes preſque entièrement ruinées ſe ſoient juſtement conſervées dans le point de leur rencontre. J’ai dit que ce lieu eſt juſtement à la diſtance marquée par Strabon, puiſqu’il ſe trouve à quatre Milles & demi de la Cava que j’ai dit être au XIX. Mille, & deux Mille en deça de Monte-Fortino, qui eſt au XXVI. L’endroit eſt immédiatement après la Fontaine appellée delle Macere c’eſt-à-dire des vieux murs qu’on y voit en effet en quantité ; d’après ce que nous venons d’entendre dire à Strabon que la Voïe Lavicane ſe jettoit dans la Latine au lieu appellé ad Pictas, ou ne peut pas douter, que le Macere n’en ſoient les ruines. La ſituation ne ſemble pas heureuſe dans un fonds, mais on fut forcé à la choiſir à cauſe de l’eau qui ne ſe trouve que là.

De cette opération sur le Voïe Latine