Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
225
de Campagne d’Horace. I. Part.

pour la joindre étoit la voïe Appiènne ; mais par cette voïe, il auroit ſemblé qu’on alloit au devant des Meurtriers qui venoient de Rome de ce coté-là. Au lieu de cette route effraïante, on choisit donc celle par les Avenues couvertes, un peu plus detournée mais par là même plus ſure : & les meſures auroient peut-être été aussi heureuſes que ſages, ſans le lache & infidèle Philologue. Celui-cy, comme nous l’avons dit, indiqua le chemin qui avoit été pris ; & on alla en conſéquence ſe poſter, dans l’endroit où il aboutiſſent, pour envelloper Cicéron à la ſortie comme le dit expreſſément Plutarque[1]. Ce lieu précis auroit été à la Porte, que le Parc devoit avoir près du Pont de Riv-alto : mais c’étoit la pleine voïe Appiènne trop découverte pour des Embuches ; on dut ſaiſir d’autant plus ſurement la petite voïe, qui n’eſt qu’à un pas de là, qu’outre qu’elle offroit tout moïen de cacher l’embuſcade ſous le Pont où elle ſe cache elle même, elle formoit un détroit, où il étoit pour la proïe qu’on attendoit auſſi indiſpenſable de paſſer, qu’

  1. Χιλιαϱχος… ϖεριεθη ϖρος τὴν ἐξοδον. Plutar. in vit. Cicer.