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de Campagne d’Horace. I. Part.

en atteſte ſeul le fond. J’en rapporterai la manière d’aprés Strabon[1].

L’exemple ne fut donné dabord que par des perſonnes de cette ſanté & de cet age, qui rendent fort curieux des moïens qu’on peut oppoſer à ce qu’ils annoncent, & qui croïant les avoir trouvés dans tant d’eaux ſalutaires ne voulurent plus les abandonner. Il fut ſuivi bien-tot de ceux dont j’ai déja parlé d’aprez Horace à l’occaſion de Tarente, qui ne ſoupiroient qu’aprez un Voïez p. 41., 42. & 43.doux terme de tant travaux de Milice, & de voïages attachés au nom Romain. Ce nombre fut d’autant plus grand que non ſeulement le poids en croiſſoit toujours davantage avec l’Empire, mais que la moleſſe qui faiſoit encore plus de progrès rendoit toujours moins diſposé à le porter : ensorte que non ſeulement ſon épreuve mais ſa vue ſeule, ne faiſoit penser qu’aux lieux, où il ne ſe parloit que de repos. Par leur moïen seul Baïes aquit un fonds d’ha-

  1. Εϰ τῆς Ῥωμῆς ἀναχωρούντες δευρο ησυχίας χαριν τῶν ἀπο παιδείας εργασαμενων ; ἦ ϰαὶ αλλως γῆρας ἦ αθεναιαν ποθουντων ἐν ἀνεσεις ζῇν, ϰαὶ τῶν Ῥωμαιων ἔνιοι χαιροντες τῶ ϐιῳ τȣτῳ τῶν απο τῆς ἀγωγης επιδῆμουντων, ασμενοι φιλοχωρουσι ϰαὶ ζῶσιν ἀυτοθι. Strabo lib. V.