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de Campagne d’Horace. I. Part.

elles ſont tombées, que les traces qu’elles ont laiſſé dans la côte à la quelle elles tenoient, prouvent, que ce pût être une ou pluſieurs grandes ruës ſuperbement baties.

Ce qu’on appelle les chambres de Vénus fourniſſent la preuve qui concerne la Montagne. On n’y arrive qu’en s’enfonçant dans son ſein. On en infère d’autant plus ſûrement que c’est juſques là que les batimens furent pouſſés communément, que ce ne ſont que des pièces d’édifices ordinaires, qui ne ſe trouvent avoir les bas-reliefs de ſtuc qui leur ont fait donner le nom qu’elles portent, que parceque de tels ornemens fréquens par tout, devoient l’être encore plus dans un lieu, où tout reſpiroit la volupté.


CLVII. Sa beauté ancienne & ſes ruines préſentes.

La Ville de la grandeur que je viens de dire, dut être d’autant plus belle qu’elle étoit compoſée des Chateaux de Campagne de perſonnes riches & voluptueuſes, changés par leur nombre en ſes Palais ; & qu’il eſt naturel de penſer que ſes ouvrages publics repondirent aux particuliers. On chercheroit envain les ruines de la plûpart, puiſqu’il ſuit de ce que je viens de dire qu’il n’en reſte pas même la place. On y voit