Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xxxvii
PRÉFACE

ſoin la lumière qu’il fit luire, ne montrèrent d’ardeur que pour l’étouffer , ainſi que nous aurons occaſion de le voir de la part du P. Volpi en particulier.

Il s’étoit trouvé à la vérité des Amateurs à qui elle fit faire des pas qui parurent éclairés, mais que l’événement montra n’avoir été qu’incertains. L’information priſe ſur les lieux, s’il n’y avoit jamais paru perſonne pour reconnoitre la ſituation découverte, m’apprît que deux MM. Anglois s’y étoient fait voir il y dix ou douze années. Leur première demande qu’on les menât aux ſources de la Licence prouve, & qu’ils avoient connoiſſance de la conjecture que j’ai dit, qui avoit été, que cette petite Rivière eſt la Digence nommée par Horace comme le caractère de ſa Maiſon de Campagne , & qu’il ne l’avoient pas mépriſée. Les queſtions qu’ils ajouterent s’il y avoit des ruines antiques dans le lieu, & ſur la réponſe affirmative, ſi on vouloit les leur montrer, les firent conduire juſtement dans l’endroit découvert. Mais semblables à ceux qui dans le jeu où on bande les yeux à un de la troupe, ſaisiſſent envain les Compagnons qu’ils déſirent de