Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/357

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Le caractère général de la Maiſon de Campagne d’Horace que nous vu, fut celui d’une poſſeſſion, qui ne fut ni des champs ſans maiſon, ni une maison ſans champs, mais qui comprit & une maiſon commode pour le plaiſir & des appartenances aſſes conſidérables pour l’utilité. Nous avons dit que ce premier caractère fut celui d’une petite terre. Or c’eſt aſſes juſtement l’étendue de ce qui dut être de la dépendance du Chateau annoncé par les ruines découvertes. Ces ruines, ainsi qu'on l’a vu, ſont ſur le bord droit de la Licences les appartennances ne durent pas paſſser cette Rivière, comme cela s’infére également & de ce que nous avons dit ſur les titres particuliers qu’eut la Campagne d’Horace d’être qualifiée de Sabine, à quoi nous avons rapporté le nom de Saïneſi que ne portent encore que les champs de ce même coté, & de ce que nous avons obſervé, que la rive gauche a ſes ruines propres, que nous avons conjecturé être celles du Chateau d’un homme qu’Horace qualifie de ſon Voiſin de Campagne. Mais quoique telles aient du être les bornes de la poſſeſſion d’Horace, la preuve que l’étendue qu’elles enferment fut ſuf-