Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/412

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vée dans tout cet eſpace, mais elle y eſt remplie de ſes anciens monumens. Le premier qu’elle offre, eſt une colomne milliaire fendue en deux, conſervant une de ſes parties encore en pied, l’autre ſe trouvant par terre ; celle-ci est celle qui eſt chargée de l’ecriture, & on y lit. Imp. Nerva Caeſar Aug. Pontifex max . Tribuniciae Poteſtat. Cos. III. Pater Patriae faciendum curavit ; & après cette Inſcription le nombre très-clair XLII. qui aprend que c’étoit le ſigne du quarante deuxième mille de la Voïe. À coté de la colomne en pied, il en eſt une autre beaucoup plus grande renverſée ſur ſon écriture, que je ne pus pas verifier par le defaut de chaines de fer pour la lever, parce les Bufles n’auroient pas manqué. C’étoit ſans doute une colomne de plus belle forme qu’on vouloit ſubſtituer à celle que je viens de décrire. Ce premier monument n’eſt rien cependant auprès d’un ſecond qu’on trouve un peu au deſſus. C’eſt celui que j’ai dit dans la préface n’avoir pas été apperçu par Corradini même, quoi qu’il diſe que ſes propres poſſeſſions Setines ſe trouvaſſent sur la voïe non loin de là. Il conſiſte dans cette Inſcription, qui remplit une pierre quarrée