Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/466

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celle d’un autre monument, qu’il dit s’y trouver en homme qui les vit, c’est que ne m’étant apperçu qu’à Arpaia 8. milles plus loin, que j’avois paſsé Monte-decoro, je rebrouſſai chemin pour reparer mon omiſſion, & que non ſeulement je n’y trouvai rien, mais que mes perquiſitions pouſsées juſqu’à impatienter le vieux habitant du Couvent, qui fait tout ce lieu, n’aboutirent qu’à m’aſſurer qu’il n’y avoit rien eu de tems immémorial. Ce fut une nouvelle preuve que j’aquis de la manière de Pratilli, qui conſiſtoit à demander des relations, & à les accomoder. La relation lui avoit fait connoitre ſans doute la colomne dont j’ai rendu compte, où elle avoit pris les chiffres du N. XVI. pour ceux qui expriment le N. VIII. & où elle avoit à-peine lu le nom d’Auguſte ſeul clair à qui n’eſt pas du métier. D’après elle, il la rapporta avec l’Inſcription ſeule d’Auguſte, & il la plaça à Monte-decoro où en effet elle auroit du ſe trouver ſi elle avoit été la VIII. Cette manière de Pratilli m’a empêché de parler même de la colomne LXXXXIIII. avec l’Inſcription de Veſpasien qu’il dit etre après la Mole di Gaëte ſur le chemin de Traete & celle CXIII. qu’il dit être à Ca-