Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bataillon envoié par la froide Nurſie, les bandes Hortiniennes, & tous les peuples Latins qui appartiennent à la même Nation, qui ſont ceux, dont l’Allia rivière de nom funeſte, traverſe les Campagnes[1]. On voit dans ce texte dabord la preuve de ce que j’ai dit des vrais confins de la Sabine : qu’elle s’étendoit juſqu’au Mont-Fiſcellus puiſqu’elle comprenoit Nurſie qui eſt ſous cette Montagne, & qu’elle ne ſe bornoit pas même au Tibre, puiſque Horta ou Horte qui étoit & qui eſt au dela de cette Rivière un peu au deſſus de l’endroit elle reçoit le Nar, étoit de ſa poſſeſſion.


XXXV. Idée abrégée des Claudius, dont le Clauſus nommé par le texte fut l’auteur.

Il fait connoitre encore ce Clauſus dont le nom changé en celui de

  1. Ecce Sabinorum priſco de ſanguine magnum
    Agmen agens Clauſus magnique ipſe agminis inſtar
    Claudia nunc à quo diffunditur & tribus & gens
    Per Latium poſtquam in parte data Romæ Sabinis.
    Una ingens Amiterna Cohors priſciquæ Quirites
    Ereti manus omnis, olivi feræque mutuscæ :
    Qui Nomentum urbem qui Roſea rura Velinì
    Qui Tetricæ horrentes rupes Montemque Severum
    Casperiamque colunt & flumen Hymellæ
    Qui Tiberim Fabarimque bibunt, quos frigida miſit
    Nurſia & Hortinæ Claſſes : populique Latini
    Quoſque ſecans infaustum interluit Allia nomen.
    Virgil. lib. VII. verſ. 706.