Page:Chefs-d'oeuvre des auteurs comiques, Tome 5, 1846.djvu/453

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II.

Ici, de la simple nature

L'amour suit la naïveté ;

En d'autres lieux, de la parure

Il cherche l'éclat emprunté.

Ah ! Pour l'ordinaire

L'amour ne sait guère

Ce qu'il permet, ce qu'il défend ;

C'est un enfant, c'est un enfant.

CHOEUR

C'est un enfant, c'est un enfant.

COLIN.

III.

Souvent une flamme chérie

Est celle d'un coeur ingénu ;

Souvent par la coquetterie

Un coeur volage est retenu.

Ah ! Pour l'ordinaire

L'amour ne sait guère

Ce qu'il permet, ce qu'il défend ;

C'est un enfant, c'est un enfant.

À la fin de chaque couplet, le choeur répète toujours ce vers

C'est un enfant, c'est un enfant.

LE DEVIN.

IV.

L'amour, selon sa fantaisie,

Ordonne et dispose de nous ;

Ce dieu permet la jalousie,

Et ce dieu punit les jaloux.

Ah ! Pour l'ordinaire, L'amour ne sait guère

Ce qu'il permet, ce qu'il défend ;

C'est un enfant, c'est un enfant.

COLIN.

V.

À voltiger de belle en belle,

On perd souvent l'heureux instant ;

Souvent un berger trop fidèle

Est moins aimé qu'un inconstant.

Ah ! Pour l'ordinaire,

L'amour ne sait guère

Ce qu'il permet, ce qu'il défend ;

C'est un enfant, c'est un enfant.

COLETTE.

VI.

À son caprice on est en butte,

Il veut les ris, il veut les pleurs ;

no match

Par les... Par les...


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