On voit par l’examen de ce tableau que la quantité d’extrait varie dans les cafés, et que la variation est très grande, puisque le café de Bourbon ne nous a fourni que 22,48 ; tandis que d’autres cafés, le Ceylan, le Java, le Maracaïbo, enfin le Martinique, donnent 25,80, 25,36, 26,80, et jusqu’à 28 pour le Martinique[1].
Deuxième question. — La torréfaction des cafés peut-elle faire varier les quantités d’extrait obtenues ?
Les expériences faites pour résoudre cette question ont porté sur quatre échantillons ; seulement, dans l’opération, un des filtres s’étant déchiré, les résultats n’ont pu être établis que sur trois.
Le tableau suivant fait connaître les résultats obtenus :
Désignation des échantillons. |
Résidu obtenu pour 100 parties. |
Extrait obtenu pour 100 parties. |
---|---|---|
Café cuit couleur carmélite clair | 76,50 | 23,50 |
Café un peu plus foncé de couleur | 75,50 | 24,50 |
Café laissé un peu plus dans le brûloir | 76,00 | 24,00 |
Ces résultats démontrent que le degré de torréfaction du café donne lieu à de légères différences dans les quantités d’extrait et du résidu obtenus.
Troisième question. — Peut-on déterminer au juste, en raison des quantités d’extrait obtenues et des résidus laissés, la quantité de matière employée dans l’enrobage ?
- ↑ Nous pensons que ces expériences doivent être répétées pour savoir si un café Bourbon donnera toujours 22,48 d’extrait pour 100.
On conçoit que ces différences mettent dans un très grand embarras l’expert chimiste chargé de déterminer si un café a été enrobé à, 6, 8, et 10 pour 100 et plus.