FAUX ÉCRITS. Uo
RENDEZ-NOUS NOS DIX-HUIT LIVRES, ET F -
NOOS LE CAMP.
Attribué à Marat par M. Léonard Gallois. (Voyez réimpression du Moniteur^ t. XIV, p. 628, séance delà Convention du dimanche 2 décembre 1792.)
LETTRE DE MARAT au citoyen Gusman. — Fac- similé in-8.
En parlant de la lettre originale ayant appartenu à M. Villenave, M. Cbaravay, expert en autographes, s'ex- prime ainsi :
« En comparant les caractères de la lettre avec ceux de la note de M. Villenave, on y trouve de singu- lières similitudes ; mais comment supposer qu'un bomme du caractère de M. Villenave se soit permis une pareille espièglerie I »
Espièglerie ou supercherie, il est notoire qu'entre le coup de couteau de l'assassin et la mort, Marat ne put que s'écrier :
« A moi I ma chère amie, à moi !... »
Et il expira.
Que l'auteur de cette supercherie soit M. Villenave ou un autre, il n'en est pas moins vrai que l'historien Dulaure s'est servi de cette lettre comme d'un docu- ment authentique, et qu'elle a été reproduite comme telle par l'historien Louis Blanc.