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41) DESSINS ET ESTAMPES.

civil couleur marron, gilet jaune, culotte courte de couleur verte, bas blancs rayés bleus, souliers noirs à boufiettes, est renversé sur le sol ; d'une large plaie dans la poitrine s'échappe des flots de sang.

' Â juger par les détails du dernier plan, la scène se passe sur la voie publique.

Grav. au trait, de 0'",218 de hauteur, sur 338 de large.

MORT DE JEAN-PAUL MARAT. Député à la Conven- tion nationale en 1792 ; né à Genève, et tué d'un coup 4e poignard, le 13 juillet 1793, par Marie-Anne-Char- lotte Corday, native de Saint-Saturnin-des-Lignerets, département du Calvados (Texte anglais en regard).

Belle grav. anglaise, au pointillé, signée : Painted by D. Pellegrini. — Engraved by Nicholas Scbiavonetti jun. — London, etc.

Hauteur, 0,*"305 sur 0"™,245, y compris les lignes.

La scène représente Charlotte assassinant Marat sur un canapé.

Ici, comme dans la précédente gravure^ les artistes anglais se sont faits les auxiliaires d'une fausse tradi- tion historique.

LA MORT DE MARAT. Par Hauer. — Belle repro- duction par le procédé héliographique.

Hauteur, 0",205 sur 0",161. — Pour l'original, voir section des Peintures y page 354.

LA MORT DU PATRIOTE MARAT, l'une des plus fermes colonnes de la Constitution. Assassiné par une femme du Calvados, le 13 juillet 1793. L'an II de la République française. — Dédiée aux braves sans-