Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/90

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où l’on avait forcé réellement une armoire et volé huit cents livres, croyant que c’était encore un vol feint, ne fit pas tourner la baguette, et à cette occasion l’auteur de la Lettre le traite de fourbe.

Un jeune homme, au moment de se marier, consulta J. Aymar sur la sagesse de sa future et lui donna deux écus pour la consultation. J. Aymar dit ensuite au valet de chambre de M. Briol, que la future le payât si elle voulait un témoignage de ses bonnes mœurs auprès de son prétendu.

92.La recherche que fit J. Aymar, de l’auteur d’un vol de quatre ou cinq pièces de drap, fait à un M. Ferouillard, marchand, qui demeurait rue des Mauvaises-Paroles, fut pareillement sans résultat. Le marchand, avant l’opération, donna un habit à J. Aymar, que celui-ci eut soin, dit la Lettre, d’envoyer à l’hôtel de Condé, où il demeurait. J. Aymar, dirigé par sa baguette, et accompagné de MM. Renier, Touston, Duchaisne, Mortier, alla d’abord aux Jésuites, à Picpus, puis à Montreuil. Ce fut la première journée ; la Lettre fait mention du refus de J. Aymar de trouver des métaux qu’on enfouirait dans un carré de 16 pieds de côté. Le lendemain, il reprit la piste du voleur de drap et la poursuivit jusqu’à Neuilly, d’où il repartit pour Paris. Le pauvre M. Ferouillard en fut pour un habit et cinquante francs de dépense, outre le drap volé.

La Lettre ajoute qu’un vol fut commis chez M. le Prince pendant le séjour de J. Aymar.

93.La Lettre de M. Robert est encore plus expli-