Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/14

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P^ L-ACAnéMIE rB AKjÇOrSI.’

ouvrage ( i) existera toujours pour l’iiTStructien, même de la plupart de ceux qui écrivènt pour l’attaquer. C’est en continuant de le perfectionner que l’Académie répond aux critiques ; comme elle a répondu dans tous les temps par les chef-d’œuvres de ses membres en particulier, ’aux reproches qu’on lui a faits àur ses travaux en commun (a).

  • ” (i)( L’a perfection d’un Dictionnaire tel que celui de 1*Académie

j sur-tout dans notre langue, ne peut être que le fruit du temps et du concours d’un grand nombre d’hommes versés dans plusieurs sciences différentes. « M. de Voltaire, quelques jours avant sa mort, avoit déterminé l’Académiedrançoise à faire son Dictionnaire sur un autre plan, et ce grand homme qui a fait l’usage le plus étonnant, dés vingt-quatre lettres de l’aiphabet, les recommandoit encore à son dernier soupir, en écrivant à M. d’Alembert pour dernière fois vie vouloirs courir à VAcadémie, deux maladiesr cruelles me retiennent ; mon très-cher secrétaire et maître perpétuel , je vous *rècommande9 et a mes respectables confrères, les vingt-quatre lettres de lalphabet, 1778. Lettre ÇXCII et dernière.

Chaque Académicien devoit se charger d’une lettre de l’alphabet : M/dé4 Voltaire avoit pris TA. (2) Ces reproches ont été faits à l’Académie dès sa naissance même, et on les trouve dans une épitre de Bois-Robert à Balzac.

Pour dire tout enfin dans cette Epitre, L’Académie est comme un vrai chapitre, Chacun à part promet d’y faire bien, Mais tous ensemble ils lie tiennent plus rien.