Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/440

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a données, prouvent qu’il les avoit lus en homme de goût, et qu’il avoit étudié sa langue en grammairien qui sait observer l’usage. Ce caractère se retrouve dans les observations qu’il a données sur la prosodie et sur la grammaire ; et on voit que M. l’abbé d’Olivet a su parler sa langue, comme il a su penser avec les anciens.

Si j’ajoutois encore quelque chose à son éloge, je craindrois, Monsieur[1], de paroître vouloir vous enlever le plaisir de célébrer la mémoire d’un ami. D’ailleurs, personne ne peut mieux que vous, montrer dans leur vrai jour les talens d’un écrivain qui a cultivé les lettres avec succès : nous en avons pour garant votre goût et vos lumières.

Notes

  1. M. l’abbé Batteux, directeur de l’Académie.