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PREMIÈRE ABSENCE DE JEAN

pour qui voudrait la comparer avec votre incomparable Saint-Laurent, dans cette nature majestueuse qui se défile ces jours-ci sous nos yeux ; mais depuis les terrasses jusqu’aux rives de l’Ohio, sur la falaise réduite en pente douce, s’étend toute une résille de rues où bruissent des centaines d’industries, et où la richesse circule comme un torrent auquel chacun s’empresse de puiser son bien-être. C’est là que mon père a vu récompenser son travail et son intelligence ; c’est là qu’il a pu jouir des biens et du bonheur de la vie. Et pour lui comme pour moi, la patrie, c’est là ! »


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