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Page:Cicéron - Des suprêmes biens et des suprêmes maux, traduction Guyau, 1875.djvu/427

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TABLE DES MATIÈRES, CHAPITRE XIII. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE PLAISIR. — PREMIÈRE VERTU LA SAGESSE. Comme la médecine et tous les autres arts, l’art de la vie ou la sagesse a pour unique but de procurer à l’homme le plaisir. Tandis que l’ignorance est une cause de trouble et de peine, la sagesse modère les passions et les fait servir au plus grand plaisir de là scn utilité. Division des désirs en désirs naturels et uécessaires, naturels et non nécessaires, ni naturels ni nécessaires. - - - CHAPITRE XIV. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE SECONDE VERTU : LA TEMPERANCE. PLAISIR. La tempérance, vertu essentielle dans la doctrine épicurienne, n’est pas l’ennemie du plaisir. Elle ne le modère parfois qu’afin de l’accroître. - - . CHAPITRE XV. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE TROISIÈME VERTU : LE COURAGE. PLAISIR. Le courage ne peut avoir sa raison en lui-même : il consiste à ne laisser troubler son plaisir intérieur par nulle inquiétude et nulle crainte. ..

CHAPITRE XVI. — Les vertus ont leur fin dans le plaisir. — Quatrième vertu : la justice.
Les hommes justes ne sont tels que par intérêt : 1° parce qu’ils ne veulent pas encourir les châtiments sociaux ; 2° parce qu’ils veulent obtenir l’estime et les honneurs. — Trouble de l’homme injuste. Bonheur du juste. — Union de toutes les vertus dans le plaisir, fin suprême 
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CHAPITRE XVII. — Plaisirs de l’esprit et plaisirs du corps.
Les plaisirs de l’esprit proviennent de ceux du corps, mais ils sont plus grands et doivent être recherchés de préférence. — Les plaisirs du corps sont bornés au présent ; ceux de l’âme embrassent le passé et l’avenir. — Par les peines de l’âme, l’insensé ne peut pas ne pas être malheureux ; par les plaisirs de l’âme, le sage ne peut pas ne pas être heureux 
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CHAPITRE XVIII. — Eloge d’Épicure.
Epicure a ouvert à tous une route facile et droite vers le bonheur. — Tableau des misères de l’humanité avant la venue d’Epicure 
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CHAPITRE XIX. — LE SAGE STOÏCIEN ET LE SAGE EPICU- RIEN. — INUTILITÉ DE LA LOGIQUE STOÏCIENNE ET NÉCESSITÉ DE LA PHYSIQUE ÉPICERIENNE. Les épicuriens ne sont pas si éloignés qu’il le semble du stoï- cisme. Points d’accord des deux doctrines. Si Epicure a négligé la dialectique, à laquelle s’attachent les épicuriens .. - 393 33 35 37 38 41 42