Page:Cinq nô.djvu/178

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nm CINQ N0 mes zi ses beautes, le caeur insensible d ses afections. Ra- rement aussi on a ose mettre zi la scene une mystique _ aussi relevee que celle qu’expose la discussion de Komachi et des moines. ll faut noter de plus faudacieuse franchise et l'instinct dramatique veritable avec lesquels est amenee la scene finale, celle de la possession. A peine un mot l’a-t-il fait pressentir, et dejd, selon son expression, K omachi est folle, ou plus exactement pcsseaee par l’esprit du mort qu’elle a repousse autrefois. Au point de vue drama- tique. c’est evidemment ld que commence la seconde par- tie de la piece ,·· la transformation du shite, qui caracte- rise normalement celle·ci, est complete des ce moment. Mais elle est tout interieure, et les regles du ne exigent des signes exterieurs 'accusant nettement la distinction des deux parties. Ceux-ci n'apparaissent qu’un peu plus loin, avec le changement de costume, qui pour un instant ‘ va faire de la vieille pauvresse un jeune et brillant cour- tisan, le general de Fukakusa lui—meme. Au point de vue 1 technique, c’est alors seulement quecommence la deuxieme partie. Ainsi qu’il arrive dans plusieurs des pieces attri- huees e K wanami K brotsugu, il nfy a pas d’intermede; le cbangement de costume se fait zi l’arriere-plan, d- la vue des spectateurs. ‘ "` { Pour aneienne qu’elle soit dans l’ensemble, la piece que nous possedons n’en a pas moins subi sans doute quelques legeres retoucbes. D’une au mains nous sommes assures. Seami, dan s l’undeses Opuscules dont nous avons souvent parle, le Nbsaku sho, << Traite de la composition des ne », nous apprend que les auteurs de son epoque, et lui sur- `tout, modqiaient. et parfois refondaient les anciennes { M . l · < ` 4

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