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32 INTRODUCTION musical assez long, yatsu-bydsbi, ou, comme on disait autrefois, _ya—by6sbi, rythme in << hult battements ». cmbrassant tout un kusari. Les ouvrages techniques expliquent d’ailleurs tout au long, et des le xv° siécle Seami expliquait deja, comment, en cas d’insutl‘isance du nombre des syllabes, on doit an élargir » le rythme, et, au contraire, le at resserrer » en as ramassant » ccs syllabes, lorsqu’elles sont en exces. D'autre part, l’or- chestre, par les coups de tambourin et par les emis- sions de voix mesurées des musiciens, maintient le rythme dont les raccourcissements des kusari mena- ceraient la régularité (‘). Presque toutes les formes que nous allons étudier peuvent commencer par un hémistiche de 5 pieds isolé; cela parait etre a peu pres la regle pour quelques-unes, et c’est pour les autres, a une exception pres, aussi fré- quent sans doute que de commencer par un Imsari entier. Dans les passages dialogues, le kusari est quel- quefois partagé in l'hémistiche entre les interlocuteurs. Les formes chantées sont: le sbidai, Fissei, l’uta, le susbi, le kuri, le kuse, le rongi, le waka et le kiri.

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Le sbidai, par lequel s’ouvrent la plupart des nb, est toujours formé de deux kusari et n'admet iamais (*) I1 est vraisemblable qu’e défaut d’un nombre regulier de syllabes, cette poesie se contentait de la succession de rythmes longs et courts. Elle était du reste, et a été. pendant longtemps, chantée en forme de récitatif, ou du moins destinee a l’etre. Pourvu que les indexions du regitatif n’en fussent pas genées, les auteurs semblent donc avolr joui d’une certalne liberté quant au nombre des' syllabes. - — . l