Page:Cinq nô.djvu/64

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w INTRODUCTION aisée a déterminer et le sens moins clair : ils désignent surtout les masques d’esprits violents et de monstres. ll existe aussi quelques masques plus ou moins gro- tesques, réservés aux acteurs comiques et servant uni- quement dans les cas de tacbi-ai, dont nous avons parlé plus haut, pour les apparitions de génies ou de dieux inférieurs. Nous ne nous occupons pas ici de ceux qui servent dans les comédies ; ils sont d’ailleurs en petit nombre. - Lo'} Ajoutons enfin qu’on exécute aussi des bakammnd, ec no en costume de ville »; ce sont les mémes pieces, jouées par les mémes catégories d'acteurs, avec les ` mémes accessoires, le méme orchestre et le méme chmur, mais dans lesquels on ne se sert ni de masques ni des costumes dont nous avons parlé. Les acteurs y portent simplement le costume de cérémonie, le bakama, sorte de large pantalon, passé par-dessus l’habit ordi- naire. Ce genre d’exécution, trés apprécié des amateurs, ° qu’il dispense de frais considérables, n’est pas dédaigné méme des professionnels. VIII. — F ORME GENERALE ET STRUCTURE DU NU. Le développement régulier et logique d’une action dramatique proprement dite semble avoir assez peu préoccupé les premiers auteurs de no. Ce qu’ils vou- lurent surtout, c’est réunir dans un ensemhle bien or- donné et d’intérét croissant, ditférentes formes litté- raires, musicales ou chorégraphiques particulierement en faveura leur époque. lls y parvinrent en les grou- pant autour d’une action, ou simplement, dans lcs