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XXIX

Dans le onzième, le prince parthe Grégoire Magistère, Գրիգոր Մագիստրոս Իշխանն պալհաւունի.

Dans le treizième, Arisdaguès le scribe, Արիստակես գրիչ, et Georges de Sis, Գէորգ Սսէցի.

Un savant anonyme, ոմ Իմաստասէր անանուն : Trois autres interprètes aussi anonymes, Էրէք աժլ անանուն Մէկնիչե, et on ignore dans quels siècles ils ont vécu.

Enfin dans le quatorzième siècle, Jean Ézengatzy, Հովհաննէս Ըզնկացի, qui est le dernier.

Nous n’avons vu ni lu tous leurs commentaires ; mais ils sont répandus et sont très connus dans les monastères de l’Arménie. Plusieurs écrivains modernes en ont parlé.

Nous devons dire aussi que le travail de Jean Ézengatzy, qui fait partie du manuscrit No 127 de la Bibliothèque du Roi, peut suppléer au manque des autres commentaires. C’est un recueil d’extraits d’une douzaine de scholiastes arméniens qui, à diverses époques antérieures, avaient écrit sur les langues, et particulièrement sur la grammaire de Denis. L’auteur passe en revue ces scholiastes l’un après l’autre ; il en rapporte quelque fois des passages de plusieurs pages. Tout cela est accompagné de traits d’histoire, de remarques grammaticales sur divers sujets, de citations prises dans Homère, Platon, Aristote, dans les poètes ou prosateurs grecs, syriens et arabes, de dissertations sur la poésie, sur l’art de lire et de déclamer, sur la littérature nationale ou étrangère, sur les différences de la langue grecque comparée à celle du pays et des autres contrées de l’Orient. Jean Ézengatzy y mêle ses