Page:Claudel - Connaissance de l’est larousse 1920.djvu/91

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travers de la chambre ténébreuse et inhabitée un autre fragment de la carte sidérale.

— Rien d’intrus ne dérangera tes songes, tels célestes regards n’inquiéteront point ton repos au travers de la muraille, si, avant de te coucher, tu prends soin de disposer ce grand miroir devant la nuit. La Terre ne présente pas aux astres une mer si large sans offrir plus de prise à leur impulsion et son profond bain, pareil au révélateur photographique.

— La nuit est si calme qu’elle me paraît salée.