Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/147

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

St. Hippolyte voyait souvent une belle femme qui l’aimait, qui se présentait nue devant lui, et qui, malgré qu’il en eût, le pressait sur son sein, et l’accablait de caresses. Hippolyte, las de ces importunités, comme dit la légende, passa son étole au cou de la femme et l’étrangla. Dès-lors il ne trouva plus dans ses bras qu’un cadavre puant, que l’on crut reconnaître pour le corps d’une femme morte depuis quelques années[1].

Un bourgeois de Lyon fut condamné à coucher trois ans avec le spectre de sa femme qu’il avait assassinée, et qui revenait toutes les nuits,

  1. Le Diable peint par lui-même, p. 77 et 78, après la 113e légende de Jacques de Voragine.