Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/180

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devint sérieuse lorsque les gens les plus graves commencèrent à se plaindre ; les prêtres mêmes convenaient du fait, et sans doute ils avaient leurs raisons.

» On ne manqua pas de faire dire des messes : cependant le spectre continuait la même vie sans se corriger. Après plusieurs assemblées des principaux de la ville, des prêtres et des religieux, on conclut qu’il fallait, suivant je ne sais quel ancien cérémonial, attendre les neuf jours après l’enterrement.

» Le dixième jour on dit une messe dans la chapelle où était le corps, afin de chasser le démon que l’on croyait s’y être renfermé. Ce corps fut déterré après la messe, et on se mit en devoir de lui ôter le cœur ; ce