Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/228

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lait était celle où il avait senti qu’on lui jetait de la paille sur le corps ; mais il paraît que, depuis cette époque, il n’avait eu aucune connaissance de sa situation. On suppose qu’il était constamment resté dans un état de délire, occasionné par l’interception de l’air, et par l’odeur de la paille, pendant les cinq semaines qu’il avait ainsi passées, sinon sans respirer, du moins en respirant difficilement ; et sans prendre de nourriture que le peu de substance qu’il put extraire de la paille qui l’environnait, et qu’il eut l’instinct de mâcher.

Cet homme vit peut-être encore. Si sa résurrection eût eu lieu chez des peuples infectés d’idées de Vampirisme, en considérant ses grands