Page:Collin de Plancy - Histoire des vampires.djvu/260

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ment de couper la tête et de brûler le corps des Vampires. Il paraîtrait, par ces résolutions, que la Sorbonne n’admettait pas cette sorte de spectres, moins crédule malgré son caractère que certains hommes de notre siècle, qui ne peuvent même pas couvrir leur imbécillité de la soutane ecclésiastique.

Le P. Sliwiski disait encore qu’en Pologne on était si persuadé de l’existence des Vampires, qu’on regardait presque comme hérétiques ceux qui osaient en douter. On rapportait des faits que l’on disait incontestables, et l’on citait pour cela une foule de témoins.

« Je me suis donné la peine d’aller jusqu’à la source, ajoute ce prêtre judicieux ; j’ai voulu examiner ceux