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belle Brouin. Elle mourut quelques jours après Jacques (Un Drame au bord de la Mer).

Cambremer (Pierrette), dite Pérotte, fille de Joseph Cambremer ; nièce de Pierre et sa filleule. — Chaque matin, la douce et jolie créature venait apporter à son oncle le pain et l’eau dont il usait exclusivement (Un Drame au bord de la Mer).

Caméristus, célèbre médecin de Paris, sous Louis-Philippe ; le Ballanche de la médecine, l’un des défenseurs des doctrines abstraites de Van Helmont ; chef des vitalistes, opposé à Brisset, le chef des organistes. Il fut, ainsi que Brisset, appelé en consultation auprès de Raphaël de Valentin très gravement malade (La Peau de Chagrin).

Camps (Octave de), amant, puis mari de madame Firmiani. — Elle lui fit restituer toute une fortune à la famille Bourgneuf, ruinée dans un procès par le père d’Octave, et le réduisit ainsi à vivre de leçons de mathématiques. Il n’avait que vingt-deux ans, lorsqu’il connut madame Firmiani ; il l’épousa d’abord à Gretna-Green. Le mariage à Paris eut lieu en 1824 ou en 1825. Octave de Camps demeurait, avant son mariage, rue de l’Observance[1] ; il descendait du fameux abbé de Camps, si connu des bibliophiles et des savants (Madame Firmiani). Octave de Camps reparut ensuite comme maître de forges, sous le règne de Louis-Philippe. Aussi, à cette époque, résidait-il rarement à Paris (Le Député d’Arcis. — Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Camps (Madame Octave de), née Cadignan ; nièce du vieux prince de Cadignan, cousine du duc de Maufrigneuse. — Elle épousa, en 1813, âgée de seize ans, M. Firmiani, receveur général dans le département de Montenotte, qui mourut en Grèce vers 1822, et elle devint madame de Camps en 1824 ou 1825 ; elle demeurait, à cette époque, rue du Bac et était reçue chez la princesse de Blamont-Chauvry, l’oracle du faubourg Saint-Germain. Femme accomplie et excellente, elle était aimée de ses rivales : la duchesse de Maufrigneuse, sa cousine, madame de Macumer (Louise de Chaulieu) et la marquise d’Espard (Madame Firmiani). Elle recherchait et protégeait ma-

  1. Aujourd’hui, rue Antoine-Dubois.