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ration. En 1821, on disait qu’il allait épouser une meunière, veuve de trente-deux ans, sa patronne ; cette femme avait pour cent mille francs de biens. David Séchard recevait de son père le conseil de demander la main de cette riche veuve. À la fin de 1822, Courtois, marié, recueillait Lucien de Rubempré revenant de Paris et presque mourant (Illusions perdues).

Courtois (Madame), femme du précédent, accueillit avec soin et pitié Lucien de Rubempré de retour (Illusions perdues).

Coussard (Laurent). — V. Goussard (Laurent).

Coutelier, créancier de Maxime de Trailles. La créance Coutelier, achetée pour cinq cents francs par la société Claparon-Cérizet, montait à trois mille deux cents francs, soixante-quinze centimes, capital, intérêts et frais ; elle fut recouvrée par Cérizet, à l’aide de stratagèmes dignes de Scapin (Un Homme d’Affaires).

Couture, sorte de financier-journaliste d’une réputation équivoque, né vers 1797. L’un des premiers amis de madame Schontz ; seule, elle lui resta fidèle, quand il fut ruiné par la chute du ministère du 1er  mars 1840. Couture avait toujours son couvert mis chez la courtisane, qui songea, peut-être, à en faire son mari ; mais il amena chez elle Fabien du Ronceret, et « la lorette » l’épousa. En 1836, avec Finot et Blondet, il assistait, dans un cabinet particulier de restaurant célèbre, à la « fine débauche de gueule » où fut racontée, par Jean-Jacques Bixiou, l’origine de la fortune de Nucingen. Au temps de sa passagère opulence, Couture avait brillamment entretenu Jenny Cadine ; un instant, il fut célèbre par ses gilets. Sans parenté connue avec madame veuve Couture (Béatrix. — La Maison Nucingen). Le financier s’était attiré la haine de Cérizet, pour l’avoir trompé dans une affaire d’achat de terrains et de maisons situés aux environs de la Madeleine, affaire où se trouva ensuite mêlé Jérôme Thuillier (Les Petits Bourgeois).

Couture, avoué, chez qui Fraisier travailla à l’époque de ses débuts (Le Cousin Pons).