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devenue aveugle, et fut ensuite, en février 1830, l’un des témoins de Modeste Mignon, mariée à Ernest de la Brière (Modeste Mignon). Au commencement de la même année 1830, il fut appelé, par Corentin, auprès du baron de Nucingen, languissant d’amour pour Esther van Gobseck, et auprès de madame de Sérizy, malade, après le suicide de Lucien de Rubempré (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — La Dernière Incarnation de Vautrin). Avec son élève Bianchon, il dut assister madame de Bauvan sur le point de mourir, fin de 1830 ou commencement de 1831 (Honorine). Desplein avait une fille unique, dont le mariage, en 1829, était arrangé avec le prince de Loudon.

Desroches, employé au ministère de l’intérieur, sous l’Empire, ami de Bridau père, qui lui avait procuré la place. — En relations suivies également avec la veuve du chef de division, chez laquelle il rencontrait, presque chaque soir, ses collègues MM. du Bruel et Claparon. Homme sec et dur, qui n’avait pu, malgré ses talents, devenir sous-chef ; il ne gagnait que dix-huit cents francs et sa femme douze cents avec un bureau de papier timbré. Mis à la retraite, après le second retour de Louis XVIII, il parlait d’entrer, comme chef de bureau, dans une compagnie d’assurances, dès que sa pension serait réglée. En 1821, malgré son caractère peu tendre. Desroches s’employa, avec beaucoup d’empressement et d’adresse, pour tirer d’un mauvais pas Philippe Bridau, qui avait pratiqué un emprunt sur la caisse du journal où il était employé, et il fit accepter sa démission sans scandale. Desroches, homme d’une bonne « judiciaire », resta le dernier ami de madame veuve Bridau, après la mort de MM. du Bruel et Claparon. Il pêchait à la ligne (La Rabouilleuse).

Desroches (Madame), femme du précédent. — En 1820, alors veuve, elle recherchait la main de mademoiselle Matifat pour son fils, l’avoué Desroches (La Maison Nucingen).

Desroches, fils des précédents, né vers 1795, élevé durement par un père d’une extrême sévérité. — Il entra, comme quatrième clerc, chez Derville, en 1818, et, dès l’année suivante, passa second clerc. Chez Derville, il vit le colonel Chabert. En 1821 ou 1822, il acheta une