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ensuite administrateur, homme d’affaires ; joueur effréné. Mari de Juana Mancini, qui avait été la maîtresse du capitaine Montefiore, l’ami le plus intime de Diard. En 1823, à Bordeaux, Diard, réduit aux expédients, tua, pour le voler, Montefiore, qu’il avait rencontré par hasard ; rentré chez lui, il avoua son crime à sa femme, qui le supplia vainement de se donner la mort, et lui brûla elle-même la cervelle, d’un coup de pistolet (Les Marana).

Diard (Maria-Juana-Pepita), fille de la Marana, courtisane vénitienne, et d’un jeune Italien noble (Mancini), qui la reconnut. — Femme de Pierre-François Diard, qu’elle accepta pour mari, sur l’injonction de sa mère, après s’être abandonnée à Montefiore, qui ne voulut pas l’épouser. Juana, élevée de la manière la plus austère, chez l’Espagnol Perez de Lagounia, à Tarragone, portait le nom de son père ; elle était l’héritière d’une longue série de courtisanes, d’une famille purement féminine, où aucun mariage légal n’avait eu lieu ; le sang de ses aïeules était dans ses veines : elle le montra inconsciemment par la manière dont elle se donna tout d’abord à Montefiore. Quoiqu’elle n’aimât pas son mari, elle lui fut, néanmoins, strictement fidèle ; et le tua pour l’honneur. — Elle eut deux enfants (Les Marana).

Diard (Juan), premier enfant de madame Diard. — Il vint au monde sept mois après le mariage de sa mère, et il était peut-être le fils de Montefiore. Il ressemblait absolument à Juana, qui lui prodiguait ses caresses en secret, tandis qu’elle feignait de lui préférer son fils cadet. Par « une espèce de flatterie admirable », Diard avait fait de Juan son préféré (Les Marana).

Diard (Francisque), second fils de M. et madame Diard, né à Paris. — Portrait complet du père et, seulement en apparence, le préféré de la mère (Les Marana).

Diaz (Jan), pseudonyme dont madame Dinah de la Baudraye signa, dans l’Écho du Morvan, un poème assez excentrique, intitulé : Paquita la Sévillane, et un volume imprimé par Desroziers, à Moulins, vers 1830 (La Muse du Département).